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Un chinois délicieux et authentique, lové dans un décor spectaculaire mais pas kitsch - ne pas manquer la fresque magistrale de l'orgie des dragons ! -. Si bon que j'y ai dîné deux jours de suite, ce qui est rarissime dans mon cas. Canard laqué fabuleux - je pèse mon mot -, dommage que le riz sauté était un peu sec, sinon on approchait la perfection. Bonnes bouteilles de vin - un Château-neuf du Pape dans notre cas, à des prix étudiés. Bis repaetita next day : soupe won-ton, marmite de crevettes aigres-douces au riz éclaté. Délicieux, raffiné ! Mes camarades ont pris des raviolis grillés, du poulet aux épices et un canard aux mandarines. Miââmi ! Entre temps, ils avaient réparé le riz sauté. Bons desserts, ce qui est rare dans un chinois : bananes flambées inhabituelles et goûteuses. Parfait flambé au Grand Marnier, pas chinois, mais servi par une Chinoise. Service souriant et professionnel (le maître d'hôtel a pris la commande pour trois personnes et boissons sans notes). Le Phénix fait souffler un vent de fraîcheur sur les chinois embourgeoisés et médiocres de la cité de Calvin. On est aux antipodes des Trois Bonheurs et de Kaï : grosse assiette et petite addition.